Pas de lieu fixe mais virtuel pour la nouvelle Galerie Privée de Charlotte Regnault qui a débuté sa carrière chez Nunc ! à Paris. Avec ce nouveau projet, la jeune galeriste souhaite porter un nouveau regard sur cet univers : « il ne s’agit pas d’une galerie classique mais plus atypique où le lieu choisi pour les vernissages sera éphémère », confie Charlotte Regnault.
Fini le temps de l’anonymat avec Galerie Privée, le temps du vernissage où nous ne faisions que passer. Avec Galerie Privée, les invités inscrits sur le site et sélectionnés pourront rencontrer l’artiste dans un lieu tenu secret, uniquement pour eux. « L’accueil sera plus chaleureux, plus convivial. Nous allons aussi pouvoir créer des soirées plus originales afin que de vrais liens se tissent entre les collectionneurs et les artistes. Nous espérons dépasser le côté où les œuvres sont juste accrochées aux murs », précise la jeune femme aux yeux pétillants.
Le mot « privée » vient de sa vision personnelle qu’elle offre aux personnes via sa galerie et aussi aux vernissages qui le seront. « Grâce à ce concept, nous avions envie de créer un moment particulier : redonner du temps et ne plus être dans la seule perspective de consommation. Comme dans une galerie, les œuvres exposées seront en vente sur le site pour une période donnée », ajoute Charlotte Regnault avant d’accueillir Combo.
Connu pour son art engagé, Combo se lance dans une nouvelle thématique : les Vénus. Il partagera son regard sur la situation des femmes à travers le monde. « Je suis au niveau de l’étude pour le moment. Pour analyser leur place dans les différentes sociétés, je pars voyager afin d’observer quel est leur rôle dans la publicité, les espaces publics comme par exemple aux terrasses d’un café. Les femmes existent dans l’histoire de l’art depuis le début donc il me semble normal de continuer à notre époque », confie l’artiste avec beaucoup de délicatesse.
Lors de cette exposition à Galerie Privée, le public pourra découvrir les premières esquisses de Combo sur ce nouveau thème. « Il verra mes études sur le corps de la femme, des portraits de femmes que je connais, que j’ai rencontrées le temps de mon projet COEXIST. J’envisage ce travail comme une thèse avant d’écrire sur le sujet. Partager ces recherches me semble important pour que nos contemporains puissent mieux entendre nos messages et comprendre notre travail d’artiste », explique Combo.
Et comme un petit plus, le public pourra admirer les esquisses faites pour les collages inspirés d’artistes connus comme Picasso. Combo ajoute avec un grand sourire qu’il ne sait pas se focaliser sur un seul projet alors il va profiter de son tour du monde pour coller son travail sur une ville/un artiste. « Chaque ville a son peintre, son style alors je les imagine entrain de graffer à notre époque », conclut-il avec malice.