L’artiste représente sur des grands et petits formats les maux du monde avec des yeux d’enfants. C’est donc un Djalouz engagé que nous retrouvons ce soir là, changement radical de style avec les graffitis dynamiques tout en perspective qu’il présentait dans la rue.
Un changement ? nous lui avons posé la question, et voilà ce qu’il nous a répondu : « En 2014 j’ai eu un déclic, j’ai voulu faire passer des messages sensibles via le dessin d’enfant car cela donne une tournure plus douce au sujet. Cela n’a pas été facile au début car j’ai dû oublier les manières académiques du dessin qu’on nous enseigne à l’école pour revenir à une forme totalement libre, comme les enfants. Je suis à la base un artiste de formation, j’avais simplement envie de manifester, comme tous ces gens, mais de manière poétique et à ma manière. Ce n’est pas un changement selon moi mais plutôt une évolution de mon travail au travers des années. Cela me permet également de ne pas être répétitif et d’être en perpétuel renouvellement à l’image de ma principale source d’inspiration : le monde qui m’entoure. »
De prime abords, les traits semblent naïfs et enfantins mais quand on y regarde de plus près, on remarque l’attention portée à chaque détail. Ce sont des œuvres toutes en formes et en couleurs qui nous révèlent la véritable patte artistique de Djalouz.
Une nocturne est organisée le Mardi 21 Juin à la BAB’S galerie.
Article de Marie-Lou Bruel