Piquée et intéressée par ses pochoirs morcelés de visages d’enfants et ses portraits de femme à l’aquarelle, je suis partie discuter avec lui. Lorsqu’on aborde la technique, il nous explique qu’il a appris ses bases de dessins grâce à sa mère et en observant les façons de travailler de ces artistes favoris (C215, Hopare, Bansky. . .). Il travaille en superposition et peut accumuler une moyenne de 8 à 12 pochoirs, qu’il peint sur des toiles, du bois ou du métal. Il dessine tout au préalable sur des feuilles cartonnées qu’il découpe au scalpel, il les bombe et accentue le détail au pinceau et / ou au posca. Il s’intéresse à la façon de travailler les couleurs pour donner du volume, du relief au visage.
Quant à son inspiration ? Celle-ci peut troubler. Basé sur l’intensité des regards liés à la tristesse des femmes et des enfants, portraits d’anonymes, figuratifs, son travail puise dans les profondeurs émotionnelles qu’il travaille à la main pour donner un effet très réaliste. Lié à la douleur, le sentiment qu’il exprime à travers ses oeuvres est celui que l’on a tendance à cacher et dont on ne parle pas, mais qui certainement aide l’âme à avancer…
En un mot, ce fut une rencontre touchante.
Au delà de l’artiste, il est intéressant également de prêter attention à l’association qui se cache derrière cette exposition.
Au Haz’Art est une association qui a pour but la production, la diffusion, la gestion, l’organisation, l’accompagnement et la création de projets artistiques et culturels.
Son objectif est d’apporter une aide et un suivi auprès des porteurs de projets, en particulier les initiatives jeunes, dans la concrétisation de leurs idées.
Elle favorise également la collaboration et la rencontre des acteurs du domaine artistique, à travers la création d’un réseau.
Cette association est née de la rencontre entre trois étudiantes diplômées en gestion et conception de projets culturels. Elle a vu le jour en novembre 2016.
Instagram : @_miskar
site internet : miskar.jimdo.com