OKK dans cet article pas de chichi on va parler de trois MONSTRES !
Vous les connaissez ou avez déjà vu leurs travaux sans connaître leurs noms mais ils sont partout et ce pour une raison, ce sont les meilleurs ! En terme de concept, de composition et de couleurs, c’est trois tueurs que je vous présente aujourd’hui.
Je les ai nommés les Papas du patchwork parce que sous des airs de n’importe quoi, de motifs improbables, d’associations de couleurs et d’idées qui n’ont ni queues ni têtes, ils amènent quelque chose d’hors du temps !
PichiAvo
Allez je me lance, le premier n’est autre que le duo, Pichi et Avo, deux Espagnols âgés de 30 et 40 ans, qui ont bouleversé les codes du street-art ! Leur art est tout à fait céleste, ils nous balancent les statues greco-romaines les plus badass du ter ter !
C’est la rencontre du classique et de la street ! Sur un fond d’empiècement de tags grossiers qui se chevauchent les uns les autres, à l’image de Jacques Villeglé qui déchirait des affiches publicitaires pour faire apparaître les couches successives, ils viennent peindre en transparence les silhouettes de dieux grecques tout à fait splendides !
On les retrouve à travers le monde entier et ils nous font vibrer à chaque fois. C’est le genre d’artiste qui met tout le monde d’accord. Aussi bien la jeune génération que celle de nos parents tant c’est élégant et agressif à la fois !
Je vous laisse en juger par vous même !
Et enfin, une de mes préférées exécutée dans le club le plus underground de Glasgow le SWG3 qui accueille tous les week-ends les plus grosses têtes d’affiche techno !
Bref, il y a clairement rien à jeter ! Allez faire un tour sur leur Instagram, c’est un véritable bijou !
OKUDART
Place à Okudart aka Okuda San Miguel, sûrement un des artistes qui a vécu la plus grosse montée qu’on ait vu cette décennie ! Toutes les portes lui sont ouvertes tant il amène de la joie et de la couleur où qu’il passe.
Cet article doit indéniablement son nom à cet artiste : OKUDART ! C’est des assemblages invraisemblables, des associations de couleurs sans queues ni têtes pour un résultat bluffant à chaque fois. Sa palette de couleur n’est autre que celle de l’arc-en-ciel, il n’a aucune limite de ce côté et va même au delà en nous proposant des empiècements de motifs aussi fous que recherchés ! On trouve aussi bien dans ses pièces des à plats de couleurs arc-en-ciel, des motifs orientaux ou même la nappe de chez ta grand-mère !
Parmi ses créations les plus folles, vous n’avez pas pu passer à côté de cette magnifique église réalisée en Espagne et qui accueille maintenant un Skate Park ! Ce projet aussi connu sous le nom de « Kaos Temple » et réalisé en collaboration avec RedBull est juste sublime, c’est un petit paradis pour les amoureux de culture urbaine où le street art et le skate ne font qu’un !
Il est aussi passé du côté de chez nous pour refaire la façade du château du domaine de Label Valette et la crise cardiaque est au rendez-vous !
Son travail en extérieur est véritablement impressionnant mais l’Espagnol ne s’arrête pas là car c’est à un muraliste doublé d’un peintre d’atelier et également plasticien à qui nous avons affaire !
Bon allez, un petit dernier mur pour le fun !
Si t’en as pas eu assez je t’invite à aller faire un tour sur son insta c’est cadeau !
Tristan Eaton
Allez, je vous balance le dernier de la sélection : Tristan Eaton !
Tristan a un style tout aussi particulier que son parcours ! Ses débuts dans le monde de l’art se sont fait avec Fisher Price. Et ouais tes gosses ont peut-être déjà eu entre les mains un joujou du copain Eaton ! Il a ensuite bougé chez Kidrobot là où il a vraiment acquit une renommée mondiale dans le design et la peinture de jouets avec notamment cette série de jouets : Les Dunny’s
En parallèle de sa carrière de designer, cet Américain qui approche de la quarantaine mène aussi une activité de street-artiste, et s’illustre à travers ses patchworks totalement décalés. C’est un maître de la composition ! Il peint partout et pour tout le monde. On le retrouve dans des collab’ avec Nike, Versace, Pepsi…
Ses oeuvres partent presque exclusivement de visages style année 50 en noir et blanc sur lesquels des déchirures laissent entre apercevoir toute une flopée de motifs délirants et hauts en couleurs ! Ça part dans tous les sens pour donner une sorte de nuage pop multicolor, et ça claque à chaque fois !
On commence par ce portait de la non moins magnifique Audrey Hepburn réalisé dans le quartier de Manhattan à New-York en 2013 pour le projet Little Italy Street Project.
Non loin de là, il réalisa un autre mur pour le même festival l’année précédente avec cette pièce à tomber par terre !
Et enfin un petit dernier de la statue de la liberté toujours dans le même quartier !
Je ne sais pas de combien a dû grimper le prix de l’immobilier dans ce coin mais une chose est sûre, je tuerais pour passer devant tous les matins en allant au boulot ! C’est vraiment dans ces moments là que le street-art prend tout son sens !
Bon, vous vous en doutez, il a été ré-invité pour l’édition 2018 du festival (mais j’aime moins le mur qu’il a fait, je vous laisse juger). Sinon, ne vous inquiétez pas, il est aussi passé chez nous pour une pièce non des moindres, il a retapé la citerne de l’hôpital de la Pitié-Salpétrière dans le 13e et c’est si lourd ! Visible à 360 degrés, c’est un beau cadeau du Eaton à la capitale !
Pareil, le Insta c’est par ici !
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C’est tout pour moi, j’espère vous avoir fait découvrir un génie ou deux !