Vandalisme pour certains, expression artistique pour d’autres, le graffiti a toujours connu cette ambivalence. Mais à l’évidence, il s’agit d’un phénomène de démocratisation artistique, à l’impact inégalé dans notre société. Pour autant, si tout le monde connaît le graffiti, peu nombreux en connaissent ou en comprennent les codes…
Grâce à des témoignages inédits, l’exposition Défense d’effacer donne à (re)vivre trente ans d’activisme en retraçant l’aventure d’un collectif exemplaire du mouvement, encore actif aujourd’hui, OBKOS DC.
L’histoire de ce collectif révèle les riches développements du mouvement, cristallise des talents, des styles.
Elle est emblématique de toutes les histoires de crews exemplaires que porte chacun de nos territoires.
Car c’est partout en France que de nombreux jeunes se mirent à peindre à la bombe dans les villes, les terrains vagues comme sur les trains.
On est dans les années 80… Ils ont quinze ans et n’imaginent pas que ce qu’ils fabriquent est « de la bombe » !
L’exposition se compose de différentes sections éclairant la genèse, le développement et la maturité du crew. On y retrouve la chronologie d’une aventure pictorale chaotique, très simplement humaine, avec ses hésitations et ses retours, ses coups d’éclat et ses victoires.
L’influence de la bande dessinée, du cinéma, de la musique et celle incontournable des graffeurs américains, de New York à Los Angeles, reste décisive pour le mouvement… Une telle exposition ne serait naturellement pas complète sans ses focus mettant en lumière toutes les pratiques du graffiti : illégal, les « terrains », les plans légaux.
le Mardi 21 juin 2016 Pour clôturer l’exposition « Défense d’effacer », présentée dans le hall de La Rotonde, qui sera ouverte durant toute la fête, nous organisons une DEMONSTRATION DE GRAFF sur cellograph en fond de scène, entre 17h30 et 21h30, avec les artistes : Shore, Vince, Sight, Chico et Ghostet
un atelier de graff ouvert au public entre 18h et 20h sur la place (à proximité de la boulangerie).