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Expo : « Artéfacts » – MONKEYBIRD

Du 12 au 28 novembre, la Cohle Gallery, présentera «Artéfacts» la dernière exposition de Monkeybird, dans sa galerie située au 17 rue Victor Massé 75009 Paris, en plein cœur de Pigalle.

À propos de l’expo

Pour ce collectif, le nom de cette exposition « Artéfacts » est lié à l’idée d’un objet reliquaire et porteur de mémoire. En étudiant ce mot, on constate que sa signification est complexe et son usage pluriel, presque contradictoire. Selon son domaine d’emploi, il peut aussi bien définir un produit ayant subi une transformation par l’homme, une erreur ou un effet indésirable.

L’étymologie d’un artéfact est un effet (du latin factum) artificiel (ars, artis). Le terme désigne à l’origine un phénomène créé de toutes pièces par les conditions expérimentales. En tant qu’objet fabriqué, l’artéfact regroupe les ustensiles, les bâtiments et les œuvres d’art. Cette principale signification rend compte de l’ouvrage de Monkeybird. En tant qu’artistes et artisans, ils utilisent leurs outils pour imiter la nature. Ces transformations sont indépendantes de tout phénomène naturel, mais en sont également le reflet, passé au travers du prisme des modes de représentation humains et de l’ouvrage de la main.

Si le choix de ce terme tenait à cœur aux artistes, c’est avant tout pour sa raisonnante dans le dialecte archéologique. Dans ce domaine, les artéfacts constituent un ensemble de mobiliers formant ce qu’on appelle un «contexte archéologique». Le mobilier se compose des objets fabriqués par l’homme, et de prélèvements qui peuvent relever de l’environnement ou résulter d’activités humaines.

Pour Monkeybird, ce n’est plus la mémoire des vainqueurs de la guerre qui perdure, mais celle des femmes et des hommes qui ont subsisté au gré des saisons dans la persévérance, la cohésion et l’humilité. Les fragments d’outils, les sols travaillés et les stigmates dans les roches communiquent dans un langage commun, offrant aux générations futures une grille de lecture et le panorama d’une civilisation qui se délivre des préjugés. Les deux artistes nous amènent alors à nous questionner sur notre génération et ce qu’elle laissera à son tour. Si quelqu’un un jour étudie notre strate géologique, cette dernière révélera sans doute un amas d’artéfacts dans toute leur complexité sémantique, entre «reliques», «artifices» et «erreurs».

À propos de la galerie

COHLE GALLERY (anciennement HAPPY GALLERY) est une galerie d’art urbain et contemporain fondée en 2016. Dès sa création, elle proposa une approche différente des autres galeries déjà implantées sur le marché de l’art : durant les trois premières années, son activité était principalement en ligne, agrémentée de «pop-up shows» collectifs pour présenter de nouveaux artistes français et internationaux avant que leur travail ne soit mis sur le site de la galerie. Comme cela a été le cas pour Speedy Graphito, Jef Aerosol, Martin Whatson, PEZ, The London Police, Poes ou encore Fenx. Cette présence digitale reste encore aujourd’hui extrêmement importante pour la galerie.

La Cohle Gallery propose également à ses clients et collectionneurs des solutions de financement aussi bien destinées aux particuliers qu’aux entreprises.

L’autre particularité́ de la galerie réside dans l’accompagnement des artistes qu’elle représente, en les poussant à produire des œuvres sur d’autres supports afin de diversifier leur travail et les amener à étendre leur monde créatif.

Infos pratiques

Exposition visible du mercredi au samedi de 14h à 19h, au 17 rue Victor Massé 75009 Paris.

https://www.instagram.com/monkeybirdcrew/