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Les distiques de Ninin et Rasto

20 septembre 2018 @ 18 h 00 min - 2 octobre 2018 @ 17 h 00 min

Gratuit

NININ

Né à Cordoba, en Argentine, Lucas Ninin est un jeune artiste prometteur. Son initiation démarre à l’âge de 12 ans avec l’artiste Marta Milliani. L’année 2012 marque son entrée professionnelle dans le monde de l’art avec son exposition à la « Monaco Art Gallery ». Un an plus tard, il commence un voyage qui le conduit à participer à diverses expositions et des projets collectifs au Brésil, en Uruguay et en France. En 2014 il s’installe à Paris et il commence à s’intéresser au street art. Dans son atelier parisien, il rencontre plusieurs street-artistes avec qui il apprend de nouvelles techniques comme le pochoir et la sculpture en bois, disciplines qui lui serviront pour transposer ses créations sur les murs de la ville. Dans son univers graphique on trouve des fortes références à l’art pré- hispanique de l’Amérique du sud, mélangé à des courants artistiques contemporains comme l’art brut et le pop art.

JEROME RASTO

Né en 1978 à Perpignan.
Il est initié à la peinture par son père, artiste peintre.
L’histoire commence avec la découverte lorsqu’il était enfant de livres comme « Les très Riches Heures du Duc de Berry ». Les dessins, les personnages, les édifices, les animaux… l’aspect décoratif de l’enluminure, et surtout ses symboles le marqueront durablement. Le vitrail qui le fascine influencera l’épaisseur de son trait, ses jeux de transparences, ses couleurs.
Après un bref passage aux Arts Deco (ENAD) de Limoges, il poursuit la peinture en atelier avant de commencer il y a deux ans à travailler également dans la rue.
Il peint sur différents supports, toiles, murs, encombrants, un univers mêlant cette iconographie médiévale à des références plus contemporaines comme celle des jeux vidéos avec lesquels il a grandi.



« LES DISTIquES DE NININ ET RASTO »

Je ne vois aucun précédent à une telle exposition dans l’histoire de l’art

Ce nouveau siècle semble voir naître un nouvel état d’esprit.

La peinture est en pleine mutation. Cette mutation se fait de façon naturelle dans un climat d’émulation artistique « bon enfant ». Les changements qu’elle implique sont imperceptibles mais bien réels.

Ils se situent sur deux plans, le plan artistique et le plan sociétal.

Or, quand on pense, comme c’est mon cas, que l’artiste fait partie de ceux qui « éclairent » la société et la font évoluer, cette mutation sociétale doit être analysée autant que l’évolution artistique.

L’évolution artistique de ce siècle est l’apparition d’une peinture neuve faite de la rencontre entre deux mondes qui évoluaient parallèlement depuis soixante ans, l’art moderne et le street art.

L’évolution sociétale est celle de la fin de la bataille des égos. Les street artists, acteurs de cette nouvelle peinture, multiplient les collaborations dans la rue. Cette pratique spontanée et amicale est le signe discret de l’évolution des mentalités.

L’amitié jusque-là dans l’art était plutôt une source d’émulation pour aller toujours plus loin que l’autre, être le premier, le meilleur, ou, au moins montrer à l’autre dans des joutes amicales qu’il n’est pas mieux que soi.

Ninin et Jérôme Rasto font partie de ces artistes. Or, leur collaboration va encore plus loin qu’un travail de juxtaposition, entourage, symétrie avec l’œuvre de l’autre ; ils mêlent leurs univers distincts dans une œuvre si uniforme que des non-initiés penseraient que c’est une seule et même personne qui l’a faite.

Ninin et Rasto, suite à leurs collaborations de rue, sans perdre chacun leur identité propre d’artiste, ont choisi de s’unir spontanément le temps d’une exposition en galerie.

Cette exposition d’œuvres à quatre mains dans laquelle ils imbriquent leurs deux univers sur les mêmes œuvres est inédite et représente la nouvelle époque dans laquelle nous sommes entrés, celle de la fin de la bataille des egos.

Ben dit dans l’une de ses oeuvres « to change art destroy ego ». Lui qui a tant critiqué et tourné en dérision le monde de l’art, se moquant de ses travers avec le mouvement fluxus, et travaillant beaucoup sur la notion d’ « ego », a semble-t-il mis le doigt sur ce qui pourrait le changer, la fin de l’ego. L’art serait alors plus vrai, plus authentique.

On a toujours défini l’ego comme un trait de caractère tourné vers soi, mais en fait il est ce qui empêche de se tourner vers l’autre. Le thème de l’exposition proposée par Ninin et Jérôme Rasto parle de cette nouvelle forme d’approche de l’autre : un peuple qui vient sur les terres d’un autre peuple, est accueilli par celui-ci ; ils regardent ensemble les étoiles briller dans le ciel et partagent leurs savoirs. C’est comme ça que Ninin et Jérôme Rasto voient leur amitié et aimeraient voir le monde tourner. Ils se demandent si ce n’est pas de l’utopie mais en le mettant eux-mêmes en pratique la question ne se pose plus: cette exposition relève d’une démarche sincère de deux amis qui, ensemble, ont des choses à dire différentes de ce qu’ils disent séparément, s’unissent pour les exprimer, et travaillent dans ce but à l’unisson et harmonieusement. Sur un plan sociétal, serait-ce l’être humain qui évolue ?

CONTACT : SOPHIE ROUSSARD Directrice du YAM

contact@yam-galerie.com
7, rue du Mont-Cenis 75018 Paris +33 (0) 6.63.24.47.75
+33 (0) 1.46.06.30.46 www.facebook.com/yam.galerie.3 Ig: @youngartistsmontmartre

Détails

Début :
20 septembre 2018 @ 18 h 00 min
Fin :
2 octobre 2018 @ 17 h 00 min
Prix :
Gratuit
Catégorie d’évènement:
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Lieu

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7, rue du Mont-Cenis
PARIS, 75018 France
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