Pour la grande majorité des amateurs de la rue, Paris a émergé avec succès comme un melting-pot contemporain pour un nombre important de légendes de graffiti et de jeunes artistes.
Le Tag Au Grand Palais, un des points forts historiques de la scène graffiti parisienne, fut une exposition mémorable avec un collection variée de plus de 300 peintures de grands artistes graffiti internationaux du monde. Architecte et avide collectionneur d’art Alain Dominique Gallizia y avait présenté des pièces exclusives de plusieurs des plus grands noms de l’art de rue. Pour l’une des premières fois les œuvres à la gloire du graffiti étaient alors exposées dans un lieu unique pour les Français comme Bando , Psyckoze , et Kongo côtoient des chefs-d’œuvre de l’art des États-Unis de la rue des icônes telles que Seen, Toxic , Phase 2 , Snake 131 , et Taki 183 .
C’est assez incroyable de penser qu’une vaste exposition graffiti a été autorisée à l’intérieur des lieux sacrés du Grand Palais. Après tout, situé dans l’emblématique avenue des Champs -Élysées, qui est le foyer de l’une des meilleurs galeries d’art à Paris, on pourrait comprendre son éclectisme et sa réticence à y afficher des oœuvresde graffiti issues de la rue. Ainsi plus le temps avance, plus un nombre important d’œuvre sont présentes dans des lieux étonnants. On retrouve par ailleurs de nombreux partenariats avec les plus grandes galeries, et des évènements et parfois des choses plus étonnantes.
Street Art et mode place à la démocratisation :
La mode par exemple se développe de plus autour de l’art urbain. En effet nous avons vu passer des partenariats avec des grands couturiers, mais aussi des marques d’appartenances beaucoup plus fortes au territoire de la rue. Notamment Converse qui historiquement parlant a toujours été prêt des artistes, et qui a récemment lancé des opérations remarquées dans le métro.
Street Art et poker un partenariat gagnant :
Par exemple le graffeur et illustrateur Aleix Goho sponsorisé par PartyPoker.fr a été jusque très loin pour rapprocher l’art urbain d’autres univers. Dans son cas, il a tout simplement proposer un jeu de cartes collector à destination des joueurs les plus ferus. D’ailleurs il y avait déjà eu des rapprochements entre Poker et street art, deux mondes qui à première vue peuvent être éloignés, par exemple l’avion club de France a déjà accueilli plusieurs artistes, comme l’artiste STESI qui était en exposition d’ailleurs jusque fin novembre.
Street Art et spiritueux un rapprochement direct :
Du côté français ceux sont majoritairement lors des événements que s’imposent les codes du street art, comme la marque Kronembourg, Heineken ou encore Desperados avec le graffiti qui ont initié les premières démarches de partenariat avec des artistes. A noter la présence remarqué de la marque Absolut Vodka, qui a développé plusieurs dispositifs complets autour de l’art urbain notamment une application “Absolut Inspire” de réalité augmentée conçue pour jouer avec les codes de la ville. Plus récemment la marque a même édité une série de bouteille personnalisé avec plusieurs artistes.
Les horizons et la démocratisation de l’Art Urbain ne semblent donc plus s’arrêter. La seule et vraie limite semble simplement l’appartenance, l’origine des artistes et la plateforme de marque qui se doit d’être au minimum construite en lien avec le monde artistique et au mieux soutenir l’art urbain.