Art urbain et streetwear, le projet solidaire de la marque Honorem Paris

Art, message, société, association, émerveillement, générosité… Honorem Paris est une marque de streetwear dressant le tableau du monde tel que chacun devrait le connaître. Né de l’imagination de deux étudiants inspirés lors d’un voyage à Madrid, le concept voit le jour à Paris en 2016. L’art urbain ainsi que l’envie de s’impliquer pour une grande cause sont les points d’honneur de la marque. Partis à la rencontre des 2 fondateurs, Maxence et Kevin, nous en apprenons davantage sur leur initiative.

Portrait des co-fondateurs : à gauche Kevin, à droite Maxence

 

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

On était en colocation à Madrid pendant 3 mois et c’est après de longues discussions sur nos passions communes, dont le street art, que nous est venue l’idée du projet.

 

Combien de temps avez-vous mis avant que le projet se concrétise réellement ?

A peu près 1 an. Nous sommes tous les deux en dernière année d’école d’ingénieur avec un contrat en tant qu’apprenti. Ce n’était donc pas une chose facile de travailler sur ce projet tout en suivant nos cours et de travailler en entreprise.

 

De combien de membres est constituée votre équipe ?

Nous ne sommes que deux c’est aussi pour cela que la réalisation du projet a mis un peu de temps.

Il est difficile de travailler uniquement en duo sur ce type projet qui nous paraissait assez imposant. Étant étudiants et apprentis, nous n’avons pas beaucoup de temps libre. De plus, nos études n’ont pas de liens directs, c’était entièrement de la découverte : créer un site web, faire de la communication sur les différents médias, gérer une organisation…

 

 

Quel était l’objectif derrière ce projet ?

L’objectif majeur est la mise en valeur des associations et du street art. Il s’agissait de trouver un moyen de créer une combinaison entre ces deux domaines. On voulait inciter les gens à aider une association tout en pouvant s’offrir l’œuvre d’un street artiste. On souhaite rendre le street art plus accessible visuellement, et par le même moyen, promouvoir des artistes émergents (mais pas uniquement).

 

Pourquoi avoir choisi les vêtements ?

On souhaitait dans un premier temps intégrer le street art à la mode, créer notre propre marque. On donne en s’achetant des vêtements. C’est l’opportunité de contribuer à des assos et également, de communiquer sur des artistes encore peu connus du grand public.


Comment se passe la sélection des artistes ?

On a ciblé les artistes avec qui on souhaitait travailler puis on les a contactés afin de leur présenter le projet. Pour le moment nous travaillons avec Sandra Chevrier, Levalet ainsi que Mr. Oreke.

Nous avons aussi contacté pour de futurs vêtements Bishop Parigo qui a réalisé récemment une fresque à l’aérosol afin de promouvoir le projet.

 

Fresque réalisée par Bishop Parigo

 

Pour ce qui est du design des t-shirts, imposez-vous un thème aux artistes ou ont-ils carte blanche ?

Non, comme pour l’association, l’artiste laisse libre cours à son imagination. Il représente ce que généralement l’association lui inspire. Par exemple Levalet, qui soutient WWF France, a choisi de dessiner un homme emprisonné dans les racines d’un arbre. Cela apporte un message fort.

 

Comment se porte le choix des associations ?

Il n’y a pas de choix de notre part. Nous souhaitons cependant travailler uniquement avec des associations caritatives et qui n’affichent pas leur opinion politique.

Sur cette base, l’artiste nous indique ensuite quelle association il souhaite soutenir à travers sa création.  Une fois la vente réalisée, 50% des bénéfices sont reversés à l’association en question. Sandra Chevrier a souhaité contribuer à Planned Parenthood qui milite notamment en faveur de l’éducation sexuelle et l’accès aux soins de santé.

À l’avenir, plus tard, nous souhaiterions travailler avec de plus petites associations pour établir un réel contact.

 

Quels sont les prix de mise en vente ?

Les t-shirts sont à 25 euros l’unité. Ils sont imprimés en France dans un atelier parisien, produits par des organisations certifiées Fair Wear et, constitués à 100% de coton bio.

 

 

On vous invite à aller jeter un coup d’œil sur ce projet qui n’en est qu’à son commencement !

 

 

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