Mardi 19 avril à la Maison du Danemak, les gens entrent au fur et à mesure dans la salle de conférence. Avant de s’asseoir, tout le monde jette un œil à l’exposition « Le printemps urbain, paradise lost ». Ce sont des photos de Kirsten Winter, une photographe danoise qui capture l’art de la rue partout en Europe et dans le monde.
A 19 h, la conférence commence, la salle se remplie de plus en plus. On ajoute des chaises un peu partout pour que tout le monde puisse s’asseoir. Magda Danysz, galeriste d’art contemporain spécialisée en art urbain, nous parle de l’anthologie du street art. Elle commence en 1942 avec Kilroy was here, car selon elle, parler des dessins de la grotte de Lascaux comme du street art, c’est trop étendre le mouvement. Elle nous explique l’évolution des styles en citant Face Two, Quik et Seen. On apprend comment le mouvement est arrivé en France, et comment les techniques se sont diversifiées.
Beaucoup de gens posent des questions. L’organisatrice est obligée de forcer un peu la fin de la conférence. Au fond de la salle, le livre de Magda Danysz est en vente : L’anthologie du Street art, des éditions Gallimard. Il a la queue pour avoir son exemplaire signé par l’auteur. J’ai la sensation qu’on a tous envie d’en savoir un peu plus, et grâce au livre, nous continuerons d’en apprendre plus.
Article de Joséphine Bézy